Oihana B. a rejoint depuis peu le pôle communication au Secrétariat National, elle a bien voulu nous en dire un peu plus sur son expérience scoute et sur les convictions qui l’animent dans le Mouvement.

1. Peux- tu nous présenter ton parcours unioniste en quelques mots ?

Je suis arrivée aux EEUdF par hasard. Ma mère m’a demandé si j’étais tentée par le scoutisme, et face à mon désarroi de petite fille, m’a expliqué : ” tu sais, comme Riri, Fifi et Loulou, les Castors Juniors“. Il ne m’en a pas fallu plus pour me donner envie de rejoindre l’aventure, peu avant mes huit ans, et treize ans après, je suis toujours à bord. J’ai progressivement réalisé, comme louvette, éclaireuse et aînée, que le scoutisme n’était pas seulement une affaire de grand jeu dans la forêt et de marshmallows grillés et je me suis engagée comme responsable au Faubourg Saint Antoine à Paris.

2. Pourquoi as-tu choisi de faire un stage au Secrétariat National ?

Je n’avais jamais réfléchi à ce qui animait le Mouvement au-delà des frontières de mon Groupe Local. Et puis en janvier dernier, je me suis portée bénévole lors de l’Assemblée Générale de l’association. À l’occasion de cette AG, j’ai découvert un monde incroyable. Au milieu de l’effervescence, j’ai rencontré des gens de tout âge, de tous horizons, engagés chacun à sa manière pour faire vivre le scoutisme unioniste. Au-delà du super week-end que j’ai passé, ça m’a fait réfléchir à ce que je pouvais apporter. Et comme j’ai du temps cette année, j’ai sollicité un stage au Secrétariat National.

Depuis quelques semaines, je file un coup de main à la Communication. J’ai l’impression d’être une petite stagiaire de troisième aux yeux toujours écarquillés tellement j’ai de choses à apprendre et parce qu’il y a tous les jours de nouveaux projets ! Mais je suis très fière de faire partie d’une telle organisation, quelle que soit ma contribution.

3. Et pour finir, quel est ton meilleur souvenir chez les scouts ?

Ce qui est formidable chez les scouts, c’est que peu importe le nombre de galères et de coups durs que tu rencontres en camp, ils se transformeront tous en « meilleurs souvenirs » aussitôt le camp fini. Par exemple cette fois où en Explo, la vieille dame qui nous avait gentiment proposé de planter la tente dans son jardin s’est avérée atteinte d’Alzheimer et nous avait complétement oubliés le lendemain matin. Elle a même appelé la police. Sur le coup, on ne faisait pas les fiers… Mais depuis, ça fait une super anecdote à raconter auprès du feu !