« Histoire des parties du corps qui veulent être chef.fe.s : les parties du corps se sont rassemblées pour élire leur chef.fe. Chacun.e passe devant les autres pour expliquer pourquoi il faut l’élire. Le cerveau dirige tout, il veut donc être chef. Le cœur pompe le sang, sans lui, rien ne se passe et le corps meure, la main exécute la volonté du cerveau elle est donc la raison même d’être et veut être cheffe. Le trou du cul se présente aussi et tout le monde se moque de lui. Il se fâche et se bouche. 24H plus tard, tout le monde l’élit à l’unanimité. Ensuite, tout se passe super bien pour tout le monde. Il faut donc être prêt à gérer la merde pour être chef.fe. » Voilà comment commençait l’animation « Avec ou sans foulard, être à l’aise à la place du.de la chef.fe » présentée par Isabelle Bousquet, pasteure à la Fondation John Bost.

Le but de cet atelier : proposer aux cadres et responsables présent.e.s de réfléchir sur leur manière d’être meneur, à la tête d’un groupe et de se positionner en tant que tel. Malgré une petite pluie, l’humeur était au beau fixe. A l’aide de petits jeux comme le « Marécage » chaque participant.e a été amené.e à définir sa façon de se comporter dans un groupe pour le faire avancer, d’expliquer pourquoi il agissait de la sorte et comment il faisait pour cela. Cela a aussi permis de comprendre qu’il n’y a pas une méthode mais plusieurs qui fonctionnent et qu’il faut être capable de prendre du recul sur soi pour questionner ses pratiques et leur efficacité en fonction du groupe. Mme Bousquet a notamment conseillé de déléguer et de faire confiance à l’autre. Pour finir l’atelier, chaque bénévole a pu repartir avec une définition de sa manière de gérer un groupe avec un nom et un adjectif qui le/la définit. Laissons le mot de la fin à Mme. Bousquet « Choisissons ensemble la vie pour tous et toutes ».

Découvrez l’interview d’Isabelle Bousquet.