Répartition des missions

Après avoir alimenté sa réflexion par des questionnaires auprès des adhérents et adhérentes ; des rencontres avec d’autres associations et des schémas de fonctionnement théoriques ; le Conseil d’Administration a proposé au vote en 2020 une légère répartition des missions entre les échelons. Les missions ont été réparties en partant du niveau local, l’échelon qui mène les activités, et « basculées » au niveau suivant seulement si elles ne pouvaient pas y être correctement effectuées.

Les modifications portent sur :

  • La gestion des finances : aujourd’hui le trésorier ou la trésorière de région est responsable de tous les comptes des groupes locaux de sa région. Demain elle ou il ne sera responsable que de la comptabilité du compte régional pour lui laisser plus de temps dans l’accompagnement des groupes dans les activités. Le contrôle se fait donc par l’échelon national, organisé en ressourceries.
  • L’élaboration et l’animation du plan de formation reviendra demain pleinement à l’échelon national pour permettre de mettre en commun les besoins et compétences dans les différentes régions.
  • Bien que la responsabilité de la déclaration reste pleinement celle de la région, les groupes locaux seront sollicités pour préparer et participer à la déclaration administrative.

Qu’est-ce que ça change pour moi ? 

Si je suis engagé·e au niveau local : Pas grand-chose, les missions du local restent globalement identiques. Mais je suis encouragé·e à être plus proactif dans la déclaration des activités (année et camp) en participant à la préparation administrative des déclarations (remontée d’informations).

Si je suis engagé·e au niveau régional : Selon les missions que je souhaite porter, je vais plutôt m’orienter vers un engagement régional (accompagnement des GL, suivi régulier, validation des projets et déclaration des activités), ou national (élaboration de formations et déclinaison d’outils à l’échelle suprarégionale).

Si je suis engagé·e au niveau national : Mes responsabilités changent légèrement. Il est maintenant de ma responsabilité d’élaborer et d’animer le plan de formation en lien avec mes compétences. Par exemple, dans le cas de l’animation d’une pédagogie de branche ou d’une thématique. Cela ne veut pas dire que je dois porter seul·e la formation, je peux déléguer tout ou partie de la tâche en m’assurant de la qualité pédagogique de la formation. Ma manière de fonctionner change également car en parallèle de ma commission ou mon groupe de travail, je rencontre les autres membres du national œuvrant pour la même ressourcerie régulièrement afin de porter des projets communs.

Les avantages souhaités

Une meilleure coordination de la formation, une mise à profit globale des « experts et expertes » du mouvement, une implication plus forte des GL dans la déclaration, une meilleure souplesse en cas de carence, plus de proximité entre les échelons.

Les risques identifiés

Nous identifions principalement des risques de gestion des ressources humaines. En effet le parcours bénévole « classique » est très intégré par nos bénévoles, ce changement présente donc des risques de « pertes » bénévoles. Pour éviter cela au maximum, nous envisageons des réorientations progressives des bénévoles selon les profils, l’accès à des formations adaptées dans le mouvement.


L’année en cours est une année de transition vers cette organisation, une année de tests, d’essais et de dialogue pour rendre le système encore plus adapté à notre action. La transition se fera notamment au fur et à mesure des entrées en fonction des nouveaux et nouvelles bénévoles.