Les Aspifouettes reviennent de CANAAN, témoignage

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Du 26 octobre eu 1er novembre dernier les aîné(e)s de toute la France étaient appelés à participer à la Croisée nationale : CANAAN. Pas moins 400 personnes étaient rassemblées pour découvrir et vivre la 1ère, 2ème ou 3ème étape de la route aînée. Les Aspifouettes, équipe composée de six membres dont deux de Belfort et quatre de Châtelot étaient sur place. Trois d’entre eux nous racontent.

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Garance
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Pierre (Koko)
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Camille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Salut les aînés alors est-ce que vous pourriez vous présenter en quelques mots ?

Garance : Garance 16 ans, groupe local Châtelot, région Franche comté, je suis intéressée par la rencontre et la solidarité.

Camille : C’est pas facile… Camille, Belfort, 16 ans bientôt 17, ce qui m’intéresse dans la vie c’est la solidarité aussi. J’apprends la guitare et j’aime dessiner.

Pierre : Koko (de son nom Pierre Kohler ndlr) presque 17 ans, je suis créatif et passionné de travail manuel.

Si vous deviez décrire CANAAN à vos potes au lycée demain qu’est-ce que vous leur diriez ?

Pierre : Rassemblement de personnes qui font partie de la même tranche d’âge et qui partagent les mêmes valeurs.

Garance : CANAAN, c’est un rassemblement de jeunes engagés, de 16 à 19 ans. À CANAAN même si on est différents, on a une espèce d’unicité dans le scoutisme.

Camille : CANAAN c’est grand, ça permet de rencontrer plein de gens, qui ont les même valeurs, qui ont une base commune.

 

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À quoi vous attendiez vous avant de partir ?

Camille : Je pensais que ça serait énorme…

Garance : Je m’attendais à rencontrer plein de gens, à ce qu’il y ait une grosse ambiance, que tout le monde soit fou pour les dix ans ! Et que comme il y a 10 ans, on entreprenne de nouvelles choses.

Pierre : Moi je voyais un grand rassemblement, un gros truc avec des valeurs du scoutisme vraiment représentées. Je voyais ça comme un centre de partage, comme une énorme bulle où chacun échangerai ses idées, ce qu’il a vécu.

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Les Aspifouettes en pleine de épreuve de cohésion d’équipe !

En tant qu’aîné de 1ere étape qu’est ce que CANAAN vous a apporté ?

Garance : On a compris qu’il fallait trouver un projet avant de choisir une destination. Notre projet, on doit y mettre de l’humain, de l’échange des rencontres… CANAAN c’est intense, on donne toutes nos émotions en l’espace d’une semaine, on partage des choses très personnelles en fait…

Camille : Ça donne vraiment envie de faire le projet pour après faire le témoignage. Avant l’idée c’était de faire un voyage et puis c’est tout, alors qu’en fait il n’y a pas que ça il y a vraiment un truc après !

Pierre : Ça m’a ouvert sur le monde, ça m’a fait découvrir ce qu’ont fait les autres, et de voir que c’est possible d’y arriver. Qu’on ait des petits ou des grands moyens, même avec un temps assez limité, on voit que c’est possible !

Quel souvenir vous aura laissé cette édition de CANAAN ?

Garance : Ce que je retiendrais, c’est le fait de se sentir important dans la société, de pouvoir s’exprimer dans des temps démocratiques, de pouvoir donner son opinion. On peut avoir chacun son caractère mais s’accepter les uns les autres.

Camille : Je pense que ce qui m’a marquée, c’est le fait qu’on puisse vraiment aller parler à tout le monde sans qu’il puisse y avoir de gêne. Tu peux aller voir quelqu’un lui parler, te taper un délire de 30 secondes et repartir. Tu peux vivre quelque chose dans l’instant, d’éphémère, ce qu’on ne vit pas au lycée

Pierre : C’est qui est impressionnant, c’est la grande variété de personnes et de façon de penser, une espèce de grand patchwork. Et je garde aussi en tête la possibilité de créer une utopie. Même à notre petite échelle, on peut créer notre société à nous, intégrée dans la société d’aujourd’hui.

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Garance des Aspifouettes, présentant devant 400 personnes le résultat d’un atelier autour de la 3ème étape