Camper sans voiture !

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La voiture, c’est dépassé, non? Avec ou sans permis, découvre les joies d’un camp en mobilités douces, sans stress, sans amendes et sans excès de vitesse !

Particularités de cette action

Organiser un camp sans voiture, ce n’est pas arrêter de se déplacer !

C’est d’abord faire l’économie de déplacements superflus: la voiture n’est plus là pour résoudre tous les problèmes, et ce n’est plus un prétexte pour aller respirer hors du lieu de camp. Du coup, un camp sans voiture, c’est un camp où l’on rentabilise et on économise les transports. C’est un camp sur lequel on passera tout simplement plus de temps, et notamment plus de temps auprès des enfants: on y sera plus attentif, on enrichira de temps notre relation éducative.

C’est aussi un camp lors duquel on privilégie des solutions de transports moins polluantes: le vélo, ou la marche à pieds, ou à défaut, lorsque le trajet est trop long, les transports en commun.

Ainsi, il ne s’agit pas de s’immobiliser par contrainte, mais bien de faire le choix d’un fonctionnement innovant et enrichissant !

Définitions / Informations

Qu’ils nous rappellent de douloureux souvenir, qu’on les considère gonflés ou sous- estimés, les chiffres de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière sont là: il y a encore plus de 3 000 tués sur les routes de France chaque année, et pas loin de 90 0001 bléssés dans des accidents de la route (*En 2009)

Sur la route, nous sommes responsables de nos comportements, et de nos prises de risque. Cependant, le luxe de précaution que vous devez prendre lorsque vous utilisez votre véhicule n’annule pas le danger, qui peut venir des autres usagers.

En camp, les accidents existent aussi: chaque année, nous déplorons des accidents matériels ou corporels: ils sont souvent dus à la fatigue des conducteurs, et au manque de lucidité qu’elle peut impliquer. Qu’il s’agisse d’un phare cassé, d’une portière enfoncée, ou d’un accident de personne, les conséquences sont tout le temps importantes: elles impactent directement sur la sécurité des participants, et l’organisation logistique et financière du camp.

L’utilisation d’une voiture en camp, c’est donc à la fois un atout pour faire fonctionner le séjour, et un risque que vous prenez.

Par ailleurs, les E.E.U.d.F., dans leur Rapport d’Orientation (2008-2020), réaffirment qu’ils font de la préservation de l’environnement une «priorité collective», en réduisant notamment l’impact écologique de leurs activités2. Faire un camp sans voiture, c’est aussi faire ce choix, et, au delà de la contrainte qu’il peut représenter, réaffirmer et traduire en actes cette conviction partagée: réduire nos émissions de gaz à effets de serre, et réduire notre impact sur un lieu de camp en préférant des solutions de déplacements à la fois moins individuelles et moins polluantes. Au moins nous réussirons le pari énoncé par Baden-Powell, qui souhaitait «qu’un éclaireur ne laisse rien derrière lui, sinon des remerciements», au mieux, nous aurons fait, en montrant l’exemple, évoluer les pratiques, changer les points de vue, et surtout nous aurons préservé de notre mieux un lieu de camp et ses alentours.

La voiture, même lorsqu’elle est peu utilisée, représente aussi des charges importantes: aux frais de carburant, d’entretien, de stationnement de péage ou de location s’ajoutent souvent ceux induits par les petits accidents et avaries du véhicule, les réparations qu’il faut faire, voire les cautions qu’il faut abandonner s’ils sont trop importants.

En terme de temps également, la voiture est coûteuse: on a tendance à l’utiliser pour le moindre déplacement: celui qu’on pourrait faire à pieds ou à vélo notamment. On est souvent «bloqués» par les embouteillages, ou retenus par les millions de petites choses qu’on s’autorise à faire en pensant qu’on rentrera de toute façon vite au camp (puisqu’on est en voiture, bien sûr), ou bien qu’il faut faire justement parce qu’on prend la voiture (les courses s’accompagnent ainsi d’un plein, d’une petite vérification technique, du temps mis à trouver une place de stationnement, etc.).

Les économies de temps et d’argent sont donc faciles à trouver, et utiliser ces sommes ou ces minutes permettent de faire bien d’autres choses: abaisser le prix du camp, ou consacrer une part plus importante du budget au folklore ou à nos projets de camp. Passer plus de temps auprès de son équipe de responsables, ou des enfants, et ainsi leur proposer des activités plus nombreuses ou plus riches, libérées de la fameuse contrainte du «départ aux courses». Mais aussi trouver du temps pour soi, pour se reposer et mieux se concentrer sur son action éducative.

Renseignements complémentaires

Pour l’organisation d’un camp sans voiture, contacter Paul Prunier: paul.prunier@gmail.com

Marche à suivre

L’absence de véhicule sur un camp nécessite de repenser tous les actes de la vie quotidienne et l’ensemble des phases de préparation du camp.

Implication des enfants

Puisque vous renoncez à la voiture, vous pouvez associer facilement les enfants au fonctionnement du camp (en les faisant faire des petites courses à vélo avec un responsable, par exemple). Profitez-en pour les sensibiliser à votre action et renforcer leur mobilisation dans la vie quotidienne: sur un camp sans voiture, il n’y a pas beaucoup de plan B et tout le monde doit donner son maximum !

Outils et astuces

Associez les parents, la mairie, les voisins, la paroisse au fonctionnement de votre camp, et mettez tout ce petit monde au contact des enfants !

Suivi et évaluation

Si vous avez bien préparé votre camp, rien ne changera de d’habitude (enfin si, votre camp sera mieux !). Du coup, évaluez votre camp comme tous les autres.

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