Bonjour à tous,

J1 : Jeudi 7 juillet

Après vous avoir quitté à notre point de RDV gare Montparnasse, nous nous sommes dirigés vers la voie 3, puis nous avons attendu un peu, car il y a des prolèmes d’aiguillage dans la gare qui empâchait tout train d’entrer ou de sortir. Cela a bien sûr généré quelques retards. Nous avons bien fini par partir avec 40 minutes de retard environ. Nous avons voyagé avec les loulous du camp du Vésinet-Poissy qui se sont installés dans la voiture 11 (oui, en 1ère s’il vous plaît !) et nous nous sommes installés en voiture 2. Nous avons fait le choix de nous installer dans tout le wagon en nous serrant un peu sur les grands fauteuils de 1ère classe, plûtot que de nous séparer.

A Libourne, le TER nous a attendu les 7 minutes qu’il manquait pour rattraper le reste du retard. J’imagine qu’ils préfèraient nous prendre 7 minutes de retard plutôt que d’avoir à gérer un groupe de 78 monstres sur le quai. Je ne sais pas, mais la menace a fonctionnée 😉

Incroyable, à notre arrivée à Périgueux, 2 autocars nous attendaient pour nous amener à Cornille pour les loulous du Vésinet-Poissy et à Agonac pour nous. Voyage rapide et impeccable sans mal au coeur. Super ! Merci les gentils responsables de la compagnie de bus qui ont bien pris soin de nous !!

Une fois arrivés, nous avons bu, fais pipi et pris nos aises. Puis le RAS (comprendre “rassemblement”) d’ouverture du camp a été l’occasion de distribuer les chemises et foulards aux nouveaux, et de les accueillir comme il se doit. Petit temps de définition des règles de vie, de la bienveillance, de la différence entre sanction et punition, d’explication sur la nécessité d’éviter toutes violences physiques pour punir un acte violent… vaste débat 😉 Ensuite, les loulous se sont installés dans les marabouts pour les plus jeunes pendant que les vieux loups ont monté leurs tentes canadiennes pour s’installer un peu à part des plus jeunes. Puis, repas, jeu du soir et coucher. Et tout ceci à l’heure !

En résumé, une bonne première journée de voyage et d’installation. Il fait beau et chaud. Chacun est en train de prendre ses marques. C’est un camp qui commence ! A bientôt pour la suite des aventures.

 

 

J2 : Vendredi 8 juillet

Après l’installation, place aux jeux ! Les premiers permettent à chacun de se plonger dans le folklore du camp.

Lors de la première veillée, les 50 louveteaux, seuls survivants d’une grande catastrophe planétaire, ont pu rencontrer le propriétaire du lieu où se sont rassemblés les survivants du désastre, l’antipathique Docteur Grizoumann. Celui-ci, leader opportuniste du groupe des survivants, cherche à imposer l’uniformité. Mais, ne voulant pas renoncer à leur identité, des leaders émergent parmi les survivants. Ils décident que malgré la présence du Docteur, les survivants doivent pouvoir se construire une identité propre. Ainsi, ils choisissent chacun six ou sept disciples, et forment des tribus.

Depuis vendredi, les louveteaux sont donc rassemblés en tribus. Désormais, les services et la plupart des jeux se font en tribus. Les tribus des jedis, des fennecs du désert, des dondons, des sept chatons, des sages guerriers, des musiciens cohabitent chaleureusement sur la propriété du Docteur Grizoumann.

En parallèle, les louveteaux ont chacuns choisi une piste à faire au cours du camp : les saltimbanques pourront organisent une activité du camp, les reporters pourront, dès les prochains jours, s’occuper d’alimenter ce blog, les cuisiniers préparent un banquet pour la fin du camp, un groupe s’occupera particulièrement du poulailler, qui sera opérationnel très vite, certains aprennent le morse, etc…

Le soleil est au rendez-vous, et les louveteaux profitent à fond de la piscine!

 

 

J3 : Samedi 9 juillet

Le matin, nous nous sommes rendus compte que la société parfaite du docteur Grizoumann cachaient d’horribles secrets. Toutes les différences sont effacées ! Pas de libre expression, pas de différences, tout est homogène !! Pour exprimer au docteur Grizoumann notre mécontentement, nous avons évité les robots pour atteindre son bureau et nous avons manifesté contre cette société uniforme et pour la libre expression des choix, des pensées et des cultures. Finalement, Grizoumann a été mis en prison et nous cherchons une nouvelle manière d’organiser notre société de manière plus respectueuse des spécificités de chacun.

“La veillée du 9  :

Hier soir, chaque sizaine s’est réunie accompagnée d’un des survivants de la catastrophe. Ils avaient des papiers que l’oracle avait donné aux survivants. Avec ces papiers on devait expliquer la catastrophe. Chaque sizaine a trouvé des histoires avec des mots du type : cuisse de poulet, grizoumann, un baton de jedi, une boule disco etc…
Une fois l’histoire terminée chaque sizaine a partagé son histoire avec le reste du camp.”

J4 : Dimanche 10 juillet

Le temps se couvre mai il fait toujours beau et moins chaud. C’est plutôt agréable en fait…

Enfin libre de nous exprimer, chacun a customisé sa cape qui était toute blanche avec ses propres envies, ses couleurs et ses convictions.

Le soir, nous avons rejoint les éclais pour suivre le match de l’Euro 2016 où la France affronte le Portugal pour la finale. Un terrain de foot avec des cages en bois, des drapeaux, un panneau pour suivre le score, du maquillage, des cris de supporters… l’ambiance du stade était là ! Avec la radio du Kangoo à fond, nous avons suivi le match en direct et rejoué le match sur notre terrain avec les 2 équipes. La France a finalement perdu en prolongations, mais nous avons passé une superbe soirée 🙂

 

“Pour la finale de l’euro 2016 nous avons rejoint les éclaireurs qui avaient une grosse radio pour écouter le match. La plupart des louveteaux ont joué au football a côté pendant le match. Puis quand il a fait trop noir pour continuer à jouer nous sommes tous aller écouter la fin du match. C’était les prolongations, tout le monde stressait, on attendait tous un but. Le but il est arrivé mais très tard. Tout le monde a crié de joie mais peu après on s’est rendu compte que le but était pour le Portugal. C’était la tristesse totale, tout le monde desespérait et puis c’était la fin et on est revenu au camp mais pas avec le même sourire qu’à l’aller, cette fois on était ni excité ni heureux. Mais bon c’est la vie !”

 

 

J5 : Lundi 11 juillet

Le matin, un jeu pour nous sensibiliser à l’égalité des genres et des formes d’amour entre deux personnes.

L’après-midi, l’OP (comprendre opération périlleuse) où nous nous sommes affrontés pour savoir quelle sizaine aurait le pouvoir dans notre société. Finalement, nous avons trouvé qu’il serait mieux d’avoir un pouvoir partagé entre toutes les sizaines plutôt qu’une seule sizaine qui domine les autres. “La paix, c’est mieux.” dixit un louveteau (c’est trop chouette les louvettes et les louveteaux !!!! 😉

“L’OP s’étant déroulé à cote de la maison des parents de Laura, les bases de chaque équipe ont été réparties autour du lieu de camp. Chaque personnage du folklore fut un capitaine. Une équipe est composée de deux sizaines. Le jeu consista a réaliser des quêtes, obtenir des ressources en entrant dans le fort de la base ennemie grâce à des clés et combattre grâce à des sabres pour obtenir des ressources.”

 

 

J6 : Mardi 12 juillet

Aujourd’hui, nous avons vécu un “temps valorisation”. C’était une expérience très intéressante qui a bien fonctionné où chacun trouve une action positive et chouette que quelqu’un d’autre à fait depuis le début du camp et pourquoi il a apprécié. Une façon de reconnaître les actions qui peuvent sembler anodines mais que les autres ont remarqué et apprécié.

 

 

J7 : Mercredi 13 juillet

Lessive le matin. L’après-midi, les olympiades ont eu succès fou !!

Demain, les poules arrivent. Le poulailler est prêt à les accueillir.

Une de nos louvettes s’était blessée et a passé la dernière nuit à l’hôpital. Elle est rentré aujourd’hui au camp avec le sourire. Tout va bien pour elle. Nous sommes tous soulagés et ravis de la retrouver parmi nous.

 

 

J10 : Samedi 16 juillet

“1er jour d’explo chez les grands marcheurs :
Les grands marcheurs devaient faire 10km le premier jour mais nous avons fait 1km de trop parce que l’on tournait en rond. Nous devions passer la nuit chez les israelites qui nous ont accueillis en chantant. Chez eux, c’était la journée de Shabbat. Pour les juifs, c’est la journée de repos. Le soir, on a fait un foot avec eux.”