[Retour de camp: BA Boulogne]
En plein cœur de l’Amazonie, sur les bords de la rivière Madre de Dios et non loin des frontière boliviennes et brésiliennes, nous avons pris part à la reforestation d’une zone inondée afin de permettre la restauration de la flore, mais également de la faune qui prend appui sur son environnement pour se développer./
2 semaines durant, nous avons donc vécu à plus de 10h de bus et 1h de pirogue de la grande ville la plus proche, dans un campement isolé et regroupant une dizaine d’autres volontaires du monde entier. Quotidiennement, nous nous rendions sur le lieu de travail en empruntant la rivière, puis nous y plantions bananiers et autres arbres à fruits dont l’intérêt double était de servir la faune et la flore de la région, tout en débroussaillant lierre et vignes dont l’expansion nuit fortement à celle d’une flore plus propice à la vie alentour. En suivant les directives de péruviens locaux, vivant sur place donc parfaitement conscients des actions à effectuer, nous nous répartissions les tâches afin de procéder à un travail plus efficace. Pendant que certains s’occupaient des plantes néfastes, d’autres concevaient des tuteurs et plantaient les arbustes à quelques mètres les uns des autres, mesure nécessaire quand on sait que certains arbres peuvent atteindre 40 à 50 mètres dans cette région du monde.
Pendant la vie sur le camp, dans une clairière, nous pouvions aider à l’autosuffisance de cette zone reculée, par exemple en participant à la création d’un petit potager, ou encore profiter de ces moments privilégiés pour vivre un échange culturel avec les péruviens locaux, ou avec les autres volontaires.
De par notre emplacement reculé, nous avons pu découvrir la forêt telle qu’elle est réellement, en passant par la vie en société des singes dont certains rôles prédéfinis peuvent être remarqués en les observant, ou encore les caïmans sur les bords de l’eau à chaque trajet hors de notre campement.
Cependant nous avons également souhaité découvrir d’autres paysages de ce pays très riche et varié sur ce plan, et nous sommes donc mués en touristes pour la suite de notre expédition.
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Entre le Machu Picchu, le Lac Titicaca, le désert d’Ica, les lignes de Nazca, la ville de Cuzco, capitale mondiale des Incas, ou encore la Cordillère des Andes que nous avons pu survoler en avion, notre voyage fut chargé en émotions. Nous avons d’ailleurs effectué la majorité de nos déplacements en bus de nuit afin de ne pas perdre un seul de ces moments uniques que nous avons pu vivre ensemble au cours de ce voyage qui nous aura tous marqués pour la diversité culturelle, ethnique et géographique que nous avons pu constater.
Plus que cela, par notre acte, nous avons pu vivre notre passion commune en aidant à la sauvegarde d’un sanctuaire de notre planète, et ainsi concrétiser les efforts fournis pendant 2 ans en un projet définitivement inoubliable pour chacun d’entre nous.
Quelques exemples de la musique péruvienne, à base de flûte de pan (et c’est une réalité !) :
Pour ce qui est de la gastronomie, les repas sont principalement composés de frites, riz et poulet, mais par notre emplacement en Amazonie nous avons pu cueillir des fruits sur place (tel que des caramboles, dont nous sommes devenus fans :D). Le poisson y est très bien cuisiné (la truite principalement) et la viande rouge est faite au gril mais demeure rare (l’Alpaga a un goût proche de la viande de boeuf aromatisée aux herbes qui est commercialisée en France).
Les traditions Incas demeurent intactes dans certaines régions du pays, reculées dont faiblement touristiques, ce qui témoigne du véritable attachement à cette culture, et non à une sorte de muséification visant un intérêt touristique.
Nils C., et La Manita.