Présentation des camps d’été de l’unité de Tonneins

Les louvettes et louveteaux (en jumelage avec Pau)

Dans un désir commun du groupe, les trois branches de Tonneins campaient à proximité l’une de l’autre, du coté d’Albas dans le Lot, la meute tonneinquaise étant en plus jumelée avec les palois.

Tous titulaires du convoité « permis couteau », les louveteaux  étaient les vaillants corsaires du Roy de France. Après maintes aventures, péripéties et autres embuscades, ils ont réussi à récupérer leur trésor volé par d’ignobles pirates.

Lors de la coutumière exploration (d’une nouvelle terre!), nous avons hissé les voiles sur la grand bleue (la piscine d’Albas), puis jouer sur place avec les indigènes (les commerçants, mis au courant par les responsables).

Un camp vivant, déroulé dans une bonne ambiance, et durant lequel chacune et chacun a disposé à sa guise des espaces jeux et créativité pendant les temps libres.

Chapeau aux vieux loups de Pau qui ont su accompagner tous les jeunes. Chapeau également à l’équipe de responsables, cinq filles dynamiques et en osmose qui on su gérer et animer tous leurs moussaillons. Et pour finir, merci aux parents de Pau pour leur coup de main opérationnel !

 

Les éclaireuses et éclaireurs

Salut à tous ! En cette période de rentrée, les souvenirs de l’été remontent, les photos affluent, il est donc temps pour le responsable du camp de fixer dans le marbre quelques bribes de l’aventure malèzienne…

Le lieu

Malèze est un lieu-dit posé sur le plat d’un causse qui surplombe le modeste village d’Albas, lui-même presque planqué dans un recoin de la vallée du Lot, peu après Prayssac, pour les connaisseurs.

Ici, tout est fait de cailloux : village, fermes, sol, fond des titas aménagés par des éclaireurs besogneux. Nous avons choisi un grand pré ovale, bordé par une forêt et une haie d’arbre touffue qui donne sur un autre pré, puis sur un autre, puis sur le camp louveteaux qui domine le plus vaste pré du terrain à l’ombre de quelques grands arbres. L’ombre, précieuse amie du mois de juillet ! Il nous faut aller la chercher sous les arbres, l’organisation est entendue, les tentes seront installées en lisière, les coins d’équipe à quelques mètres dans la forêt.

C’est un camp d’aspect extrêmement « classique » qui se met en place autour de cette prairie légèrement creuse. Des chemins rectilignes se forment petit à petit au milieu des hautes herbes à force de courses aux rassemblements, de transport de matériel ou de déplacements économes pour aller quérir la nourriture en plein soleil de midi.

Un lieu central sera rigoureusement aplati par quelques manches de ballons prisonniers matinaux. Les responsables ont leur petit pré annexe, l’intendance en occupe une extrémité à 150 mètres des tentes des Milans qui s’alignent le long de la lisière, leur coin d’équipe se perd plus loin dans les bois comme à son habitude. Les autres équipes sont disposées régulièrement autour du pré, partagées entre souci d’indépendance et proximité avec le coin rass’ et l’intendance.

Au bout de quelques jours, tout semble prêt pour que l’aventure s’emballe…

L’histoire

Car en effet, nos valeureux pirates en quête de richesses vont vite déchanter au contact des Tortuliens. Point de trésor ici, seulement une vilaine île damnée par un ancien pirate légendaire. Trahi par son équipage avide d’or et de précieux cailloux, il les maudit dans son dernier souffle : personne ne pourra plus jamais quitter l’île… celle qu’il avait choisi pour accomplir son grand rêve, fonder un pays à la fois indépendant et ouvert au monde…

La belle affaire : les Tortuliens ne savent même plus naviguer, et le monde de la mer est pour eux un banal folklore qui les berce dans leur isolement crapuleux depuis des générations ! Tous sont dénués d’ambition et d’imagination … tous ? Non ! Un jeune marchand, Startup, a récemment accosté sur cette île espérant faire un grand coup. Manque de pot, tous ses préparatifs pour la quitter ont échoué, le voilà pris entre consommation excessive de mauvais rhum et dettes envers la matrone la plus retorde de l’île.

Nos gars saisissent immédiatement l’occasion, récupèrent la somme en prouvant leurs compétences de vrais pirates et se font un allié fidèle. Quoique versatile, Startup se montrera de plus en plus entreprenant, mobilisant les énergies de nos équipages pour extirper vieilles légendes et morceaux de trésors aux quatre coins de l’île. Objectif : lever la malédiction et ouvrir l’île au commerce mondial, liberté et profit maximal à clé !

Ces chambardements ne manqueront pas de susciter des résistances et John Tube, riche député-de-père-en-fils de l’île, ira de tous ses tours pour garder les nouveaux venus en bon ordre. Grands travaux publics sous-payés, olympiades pirates, festin, rien ne sera économisé pour empêcher l’ouverture de l’île. Pourtant, nos équipages abattrons le travail, les festins rivaliseront d’ingéniosité, jamais le camp ne sombrera dans le désordre et l’esprit d’abandon. L’économie locale prouvera toutefois sa vivacité par une journée village aux profits délirants, peu après investis dans de l’équipement destiné à la bataille navale du Rio Tortugo…

Car l’heure approche où le trésor maudit de Jack Rackham sera fatalement réuni, déjà la sorcière et ses acolytes ont parlé, déjà John Tube, la matrone Pinata sont démasqués, ils possèdent eux-même des objets maudits de Jack Rackham, diamants, pistolet,  chapeau… Ce sont alors les emplacements des pièces d’or du trésor qui sont révélés par John Tube lui-même ! Ayant corrompu les magistrats pour faire jeter Startup en prison au soir du grand festin, il veut être celui qui lève la malédiction. La chasse au trésor est fructueuse, mais le plan de Tube n’inclut pas des gens libres et indépendants comme nos équipages.

Au matin, la marine royale égarée par Tube investit le camp et met au fer la totalité des pirates. Mais voilà que Startup – guidé par un perroquet – et Pinata, lasse des fourberies de Tube, libèrent chacun une partie des équipages ! Ceux qui, leur semble-t-il, correspond le mieux à leur vision du futur de l’île : un régime autoritaire et une île isolée du monde pour Pinata, un paradis commercial ouvert à tous les trafics rémunérateurs pour Startup. Bientôt, l’adresse, l’endurance le sens de l’orientation et l’ingéniosité des deux camps va trancher, et la poudre va parler…

Le scoutisme

Les deux camps ont déjà eu l’occasion de se mettre en jambe les jours précédents : prise à vue sur un terrain accidenté où la discrétion joue tout, prise à la balle sur ce même terrain affublé d’un fort qu’il a fallu prendre, défendre, reprendre… Les hauts faits ne se comptent déjà plus : « viseurs » embusqués jamais pris, prise de fort épique en solitaire, défense acharnée contre des assauts toujours plus organisés. Même la nuit n’a pas apporté que du repos à nos éclaireurs, espionnage et repérage se sont mélangés aux tâches quotidiennes au cours d’une soirée décisive pour l’affrontement du lendemain. Là aussi, on ne compte plus les hauts-faits, infiltration réussie rapportant chaque détail de la vie du camp adverse, verrouillage total de la zone par des guetteurs haut-perchés…

Quoi qu’il en soit, le lendemain est l’ultime épreuve. Disposés chacun sur un causse au sommet découvert qu’ils ont gagné au matin, les équipages se toisent à 400 mètres de distance. Une combe boisée et des pentes caillouteuses les sépare. Ils devront à la fois défendre leur camp pour protéger leur trésor et attaquer le camp adverse de peur de voir leur « fort » supprimé par le canonnage d’en face.

Rien n’échappera à votre serviteur, embusqué à une place de choix d’où les deux camps sont visible, à proximité de la destination des objets qui devront être transportés en un temps limité après leur prise à l’adversaire. Création de poste avancé visible depuis l’arrière où des messages rudimentaires en morse à bras seront échangés, vaste contournement par un groupe de choc pour interrompre le canonnage, attaques éclairs laissant les guetteurs – défenseurs désemparés …

Mais le temps est compté, et bientôt le fumigène du camp de Startup s’élève dans le ciel dégagé de l’après-midi. Le fort est détruit, une attaque de plus suffira à rafler la mise. Vaincus, disparaissant dans la combe avec leurs bagages, le groupe décide une dernière attaque pour égaliser. Ils laissent tout le superflu et s’enfoncent dans les bois, le chronomètre est lancé…

Selon les dires la contre-attaque est soudaine – foudroyante ! – les coureurs s’élancent avec la totalité du magot, mais pour votre serviteur le silence s’installe, l’attente se fait longue, les minutes s’enchaînent, et comme convenu le signal de victoire pour l’équipe de Pinata est donné à l’instant T. Ironie, moins de 30 m en contrebas gisent les pi-copi du camp Startup exténués, n’ayant pas réussi à porter les objets à temps … il faut bien qu’il y ait un gagnant !

Merci à tous, responsables, éclaireurs, parents, cadres de groupe local pour votre confiance, vos services et votre motivation !

Vive le scoutisme, et vive l’île de la Tortue !

 

Les aînées et aînés de 1ère étape

C’est dans les rires et la bonne humeur que notre camp, celui des Utypiques, s’est déroulé dans le Lot du 15 au 22 juillet.

Notre équipe est composée de jeunes tous autant utopiques qu’atypiques : Chloé, Maëlle, Sara, Coline, et Rémi et Louise, les responsables.

Tout au long de notre séjour, nous avons discuté, rigolé, débattu, joué au molkky, exploré la ville de Puy l’Évêque, rédigé notre pacte, trouvé notre nom d’équipe (Les Utypiques) et notre marraine Nellie Bly, qui était une aventurière féministe et une littéraire.

Nous avons participé à un jeu avec les louveteaux et un jeu avec les éclais, ça nous a d’ailleurs fait très plaisir de pouvoir interagir avec eux.
Nous avons dû organiser notre vie d’équipe sur le camp avec des règles, des horaires, des principes ; nous avons dû faire face à nos responsabilités car c’était à nous de préparer entièrement notre séjour.

Avant chaque veillée, nous avons fait un bilan de la journée afin que la suivante se passe encore mieux.

Au final, même si nous n’avions qu’un responsable sur deux (Louise était chef de camp des louveteaux), notre camp s’est très bien déroulé, nous en gardons de très bons souvenirs et nous sommes prêts à construire notre projet tous ensembles l’an prochain !

 

Les aînées et aînés de 2ème étape

Les Aînergumènes, équipe aînée deuxième étape de Tonneins, se sont retrouvés au Maroc cet été pour leur exploration.

Le projet consistait à vivre un chantier d’agriculture en partenariat avec des scouts Hassania Marocains. Ils ont donc passé dix jours à transformer un ancien terrain cultivé laissé à l’abandon en petit potager avec son réseau d’irrigation.

L’expérience a été enrichissante, et le résultat visible et impressionnant. Le partage avec les scouts marocains a été riche d’émotions et de leçons de vie. Leur culture et mode de vie étant à des kilomètres de notre façon de vivre.

Nous avons pu dans un second temps visiter quelques grands endroits du Maroc comme les gorges de Tinghir, le désert de Merzouga, Ouarzazate ou la place Jemaa el Fna de Marrakech, toujours en compagnie des scouts marocains.

On en ressort grandis et fiers. Les liens créés sont forts et réels, les SHM (Scouts Hassani Marocains) sont ravis de recevoir des EEUdF et prêts à en recevoir plus souvent.