Présentation des camps d’été de l’unité de Castelmoron-sur-Lot
Les louvettes et louveteaux
Identité : Meute de Castelmoron-sur-Lot
Effectif : 22 louveteaux, 5 responsables, 1 chef de camp
Jumelage : Oui mais non
Lieu : Villandraut
Tribus : Sioux, Cheyennes, Kwakwaka’wawk (à vos souhaits), Apaches
Histoire à vivre : Les indiens sont sous la menace de blancs qui veulent spolier les terres, et ne sont pas d’accord. Bagarre. Fin où tout le monde est copain (trop de réalisme).
Cette année marquait la première édition du concours « Ohmygod » mené entre les camps éclais, ainés et louveteaux. Ces derniers prennent un bon départ (certains diront même faux) en détruisant dès le précamp la remorque à canoë (portail taille 2m20 vs remorque 2m23, victoire par KO), suivi d’un très bel enchaînement découpe-ponçage-soudure-peinture permettant la tenue de la sortie sur le Ciron prévue fin juillet.
Malgré cette percée spectaculaire, la suite s’est avérée plus calme :
- Le terrain, choisi pour sa propension à entorses et fractures l’an passé, ne tient pas ses promesses et tous les jeux se déroulent sans anicroches.
- Le Ciron, vide, cause de divers naufrages ou échouages touristiques, est navigable sur le parcours Villandraut-Léogeats en plus d’être suffisamment profond.
- Les tipis, d’un esthétique remarquable, ne s’écroulent pas et servent de cuisine au barbecue (on a d’ailleurs une recette de petits pains de derrière les fagots (vous l’avez ?)), n’occasionnant aucun feu de forêt, ni d’intervention des pompiers.
- Les temps spi, d’un nombre à faire pâlir la CoVieSpi, ont intéressé les louveteaux, qui ont même participé activement. Le choix d’en illustrer un par une handi-thèque (valides mêlés à de faux aveugles, borgnes, paraplégiques, …) aurait pu être payant, mais là encore, aucun blessé.
- Enfin, les louveteaux, à 60% (selon les syndicats, 66% selon la police) nouveaux, réalisent tous une piste au moins, et s’engagent en promettant de revenir tenter de gagner ce concours l’an prochain !
(En vrai, ce n’est qu’un angle de traitement MichaelBaysque, c’était un super camp, avec de super resps, louveteaux, propriétaires, dans un cadre génial. Mais dit comme ça, c’est moins vendeur, alors on a traité comme le JT.)
Les éclaireuses et éclaireurs
Après une super année en terre lot-et-garonnaise, nous voilà partis – nous, c’est l’unité de Castel, forte de 22 éclais et 4 responsables, et épaulée par 2 responsables de Poissy – pour un camp prometteur loin de nos bases : à Archigny dans la Vienne ! Quelle drôle d’idée…
De plus, un camp à « demi » jumelé avec l’unité de Versailles. Double drôle d’idée ! Après un pré-camp gorgé de soleil où les premiers contacts entre guilde versaillaise et castelmoronaise se font timidement, voilà l’arrivée du reste des éclais. Et aussi de la pluie. Pluie qui mouille mais n’affecte pas la bonne humeur !
Les installations avancent malgré toute cette humidité et malgré les orages nocturnes nous obligeant à tous nous replier sous le marabout matos à 3h du matin.
Puis le soleil revient, le camp est déjà bien entamé, les activités vont bon train et les amitiés avec Versailles commencent à se nouer. On partage avec eux beaucoup de jeux, mais aussi des repas, des temps libres (et même nos douches).
Le camp avance, l’explo, le grand jeu avec Versailles, le retour de la pluie, une fiesta – qui restera dans les mémoires tant elle fut amusante – et déjà il est temps de ranger le camp et de dire adieu à nos amis versaillais d’un été, non sans larmes pour beaucoup d’entre nous.
Le retour en bus est long mais nous n’avons pas vraiment envie de nous quitter une fois arrivés à Castel. Un dernier au revoir et à l’année prochaine !
Les aînées et aînés
Début du camp le 16 juillet, chargement du camion et départ pour la Loire-Atlantique. Cinq heures de route plus tard… problème de lieu de camp !
Suite à une mauvaise compréhension avec les EEdF, nous nous retrouvons un dimanche sans lieu de camp et avec un frigo sur le dos. Après une nuit au camping, nous décidons de nous rapprocher de Saint-Brévin-les-Pins où nous avions nos activités.
Malgré les nombreux coups de téléphone, nous dormons un second soir au camping. Le matin du 3ème jour, la pasteur de la région nous appelle en nous redonnant un peu courage car elle a trouvé des paroissiens qui acceptent de nous prêter un bout de terrain pour planter la tente et brancher le réfrigérateur.
Le reste de la semaine ne se déroule qu’avec de petits soucis quotidiens mais nous gardons notre bonne humeur lorsque nous sortons naviguer en catamaran, essayer de jouer au tennis, lors de marche en forêt ou de veillees dans la tente en musique que nous composions.
Le dernier jour, nous aidons à rénover un temple pour remercier les personnes qui nous accueillent, puis nous partons directement à Poitiers pour une semaine de travaux pour une personne qui attendait notre aide.
La deuxième semaine, nous avons donc fait de la chaux afin de construire des murs ou des murets pour poser des fenêtres. La semaine est passée très vite et nous sortons du camp avec plein de beaux souvenirs et une équipe ainée soudée par un pacte signé de tous !