Antoni, responsable depuis septembre à la BC du GL de Nîmes et scout depuis cinq ans, et Yolene, responsable à la BM de Tonneins et scoute depuis sa dernière année d’éclais, ont passé leur BAFA base au sein de la région Midi-Pyrénées en février 2021. Ils nous ont partagé leur expérience avec un immense plaisir, teinté du souvenir de ce stage haut en couleurs.
Pourquoi avez-vous décidé de passer votre BAFA et pourquoi ce BAFA en Midi-Pyrénées ?
Antoni : La région Haut-Languedoc m’a proposé de passer mon BAFA à l’Arégi en septembre. Je voulais le passer aux EEUdF car cela me semblait être la suite logique de mon parcours de bénévole et de responsable. Par ailleurs, les conditions pratiques étaient réunies car la ligne de train arrive directement à Toulouse [le lieu du BAFA ndlr] et j’étais disponible en février, après les partiels de janvier. Par ailleurs, je pense que le BAFA apporte un diplôme intéressant pour l’avenir parce qu’on y apprend à encadrer des enfants et à assurer la sécurité, à créer des jeux.
Je peux dire aujourd’hui que je ne regrette pas du tout ce choix ! Je referais ce BAFA avec grand plaisir, notamment la dernière veillée, très conviviale qui nous a permis de mélanger les deux BAFA, base et approfondissement.
Antoni, responsable louveteaux et louvettes à Nîmes
Yolene : C’était évident pour moi de passer mon BAFA avec les unionistes car je suis scoute, j’encadre une unité à l’année et je voulais encadrer des camps aux unionistes. Je voulais approfondir et valider mes compétences pour me sentir plus à l’aise sur les prochains camps. Et puis, le lieu était accessible pour moi qui n’habite pas loin [Toulouse – Tonneins], les dates étaient aussi très pratiques pour moi. C’était l’idéal.
Quelle est la plus-value pour toi de passer ton BAFA aux unionistes ?
Avec tous les stagiaires et même les formateurs, on a au moins un point commun : le scoutisme. Cela permet d’avoir un socle de valeurs et des idées complémentaires.
Antoni, responsable louveteaux et louvettes à Nîmes
Antoni : Le petit plus, je dirais que c’est la spiritualité car c’est quelque chose que je ne pratique pas dans ma vie personnelle étant athée, mais ça apporte une ouverture d’esprit sur le monde, les concepts de la vie.
Et puis, étant déjà responsable aux EEUdF, j’ai directement pu mettre en application ce que j’ai vécu lors de mon stage BAFA. J’ai effectué un week-end avec mon unité et je me sentais déjà plus serein sur la position d’animateur par exemple. On a une ligne directrice, un fil conducteur, je me sentais plus sûr de ce que je devais faire.
Sans hésiter, la pédagogie scoute, la dimension nature et pédagogie, c’est un vrai plus. Et puis, il y a aussi les valeurs qui sont transmises tout au long du stage, dans tous les temps de formation et de la vie quotidienne. Je me suis sentie appartenir à ce groupe.
Yolene, responsable éclaireurs et éclaireuses à Tonneins
Yolene : Concernant les temps de formation, j’ai beaucoup apprécié le temps sur la mixité et la sexualité parce que l’animation du temps était sympa (un speed-dating de questions d’ados) et parce que c’est un sujet qui m’intéresse particulièrement. Je trouve qu’il est important d’en parler, et l’aborder en formation permet de dédramatiser ce temps.
Le fait que toutes les personnes présentes, stagiaires comme formateurs et formatrices, soient bénévoles nous met d’emblée sur un pied d’égalité et c’est un esprit qui perdure tout au long du stage.
S’il ne devait y avoir qu’un souvenir à garder, que retiendrais-tu de ce BAFA ?
Antoni : L’ambiance assez incroyable dans le groupe de stagiaires et avec les formateurs et formatrices. On a vraiment passé notre stage sereinement, sans prise de tête. Tout le monde était bienveillant et gentil. Et puis, pour ma part, j’ai fait des rencontres assez incroyables, on s’est forgé des amitiés à vie. Comme aux scouts en général d’ailleurs.
Yolene : Oh, il y a tellement de souvenirs ! Mais je retiendrais la dernière veillée tout comme Antoni parce que j’ai participé à l’organisation de la soirée, c’était un bon moment de convivialité. Je me suis vite rendue compte qu’animer des adultes sur-excité-e-s, c’était différent qu’animer des adolescent-e-s mais c’était trop bien ! Je me suis sentie valorisée, capable d’animer une veillée. J’ai pu proposer des idées, mener la préparation de l’activité, l’animer et constater que les gens s’amusaient : oui c’est valorisant !
Pendant tout le stage, j’ai rencontré des personnes super, j’ai pu ouvrir des portes sur des groupes locaux partout en France et c’est vraiment ça la force du scoutisme : la rencontre, la convivialité.
Yolene, responsable éclaireurs et éclaireuses à Tonneins
Photo : EEUdF
Rédaction : Lucille Blondé