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Portrait unioniste : Vincent, comédien

Derrière chaque éclaireuse ou éclaireur se cache un homme ou une femme, et divers parcours. Vincent, comédien au Théâtre du Soleil, nous raconte sa vie d’unioniste et l’après.

Quel a été ton parcours aux EEUdF?

J’ai commencé par les louveteaux à Toulouse, puis éclaireur terrestre un an et marin ensuite. J’ai continué avec les aînés, avec des projets marins, très formateurs, comme tout ce que tu fais en autonomie à cet âge-là. Cela dit, l’aspect marin exige une responsabilisation énorme et donne une ouverture évidente vers le milieu naturel. Après les aînés je suis devenu responsable aux éclaireurs marins, encore plein d’autres aventures, avec poursuite de la formation entamée. On était une bande de copains (on l’est toujours !) et on a beaucoup appris. Puis responsable aîné deux ans d’une équipe marine. Beaux projets, accueil d’ados de la DDASS, navigation vers l’étranger, trouver des fonds pour les locations de bateaux… formateur pour eux, pour moi aussi! Puis objecteur de conscience, permanent du mouvement: équipier régional, et au niveau national comité marin, commission branche aînée… un peu formateur, en spécialisation théâtre, qualification voile… que du très classique, quoi !

Quel est l’impact de ce parcours scout sur ta vie d’aujourd’hui ?

L’impact de ce parcours est évident: j’aime travailler en groupe, je pense que nous sommes plus forts ensemble que seuls, et que ce qui nous réunit est plus fort que ce qui nous sépare. J’y ai pris conscience que dans un groupe il y a une place pour tous et pour chacun. Et l’aspect logistique des choses ne m’échappe pas, ce qui est important au théâtre! La formation acquise durant ces années est importante et te donne des outils, le principal étant peut-être une saine confiance en soi. Quant à mes amis… eh bien… c’est bon d’avoir des AMIS avec lesquels le lien est tellement fort que ni temps ni distance ne semblent l’entamer. Non? Je pourrais parler de ça des heures, et écrire des pages.

vincent

Ton meilleur souvenir de camp

Mon meilleur souvenir de camp ? Dix par camp, comme vous tous ! Une nav’ de nuit sous les étoiles, un bain avec des dauphins, une veillée d’impros sur un camp national, la radio de ce même camp, les joutes dans le port et ma victoire (passagère!), et les éclades de moules… Des souvenirs partagés, surtout… Cela dit, les meilleurs souvenirs sont peut-être ceux sur lesquels on reste discret…

Ta plus grosse galère scoute

Plus grosse galère… dix par camp, comme vous tous ! Les canots qu’on a laissé échouer parce qu’on n’a pas surveillé la marée, et… ah, si: une nuit de quinze août en camp aîné, au large de la Vendée, sans vent, sans gasoil, sans bouffe, et presque sans eau, avec une grosse houle résiduelle suite à un coup de vent d’ouest. On aurait dû prévoir, on le refera plus… La nuit est d’autant plus longue qu’en dérivant avec la marée tu entends la fête et les feux d’artifice, c’est ballot…

Et pour finir, tes espérances pour le Mouvement

J’espère que ce mouvement va rester ce qu’il est depuis toujours : une formidable école, à tous les niveaux et pour tous les âges, à échelle humaine, qui t’ouvre vers le monde, la nature, et peut te donner des copains pour la vie. Et en même temps, qu’il va rester vivant, continuer à évoluer, à s’adapter à notre société (parfois contraignante) pour rester pertinent. Et où ce que tu vis est tellement fort que tu as envie que ça ne s’arrête pas.