Cet hiver Léna et Ronan ont participé au 4ème degré unioniste, autrement appelé « Perf’ BAFD ». C’est le deuxième stage théorique obligatoire du cursus de directeur, une occasion de questionner ses pratiques pour continuer à progresser
Salut, peux tu te présenter en quelques mots ?
LC : Léna Cerutti, 22 ans, licence d’histoire puis master d’histoire ancienne (antiquité), spécialisation sur la poésie latine. Parcours scout : responsables depuis mes 16 ans, je camperai pour la septième fois cet été.
RF : Feurtey Ronan, 22 ans scout depuis mes 8 ans avec un parcours complet (louveteau/éclais/ainé), j’ai suivi également une formation en lettres dans le supérieur.
Tu as vécu un stage de formation 4ème degré unioniste lors des dernières vacances scolaires, quelles étaient tes attentes ou tes appréhensions avant le début de la formation ?
LC : J’espérais pouvoir faire des retours sur mon premier stage pratique, et je l’ai fait en discutant avec les autres stagiaires. Les moments de discussion et de réflexion étaient les plus intéressants. J’ai pris ce stage par défaut, puisque le sujet « logistique et grands événement » ne m’intéresse pas vraiment, je n’ai pas envie de coordonner de grands rassemblements, du moins pas maintenant.
RF : Je voulais revenir sur mon stage pratique pour mieux comprendre ce que j’ai réussi, ainsi que ce que j’avais raté, de plus, je voulais approfondir ma compréhension de mon rôle de directeur
Pourquoi as-tu voulu t’engager dans un cursus de formation à la direction ?
LC : Suite au constat du manque de directeur dans la région, et à la volonté de changer du rôle de responsable (que j’occupais depuis 5 ans avant mon premier camp en tant que directrice) sur les camps d’été et de prendre de nouvelles responsabilités.
RF : Ca me semblait la suite logique de mon parcours dans le scoutisme
Que retiendras-tu de cette semaine de formation ?
LC : Les rencontres qui m’ont permis de relativiser mes échecs sur mon premier camp en tant que directrice.
RF : Des rencontres très significatives pour moi, (j’estime avoir autant appris en discussions avec les stagiaires qu’en temps de formation). Un retour sur nous même très bon et vu par les autres stagiaires.
Aujourd’hui, comment décrirais-tu le rôle d’un directeur aux EEUdF ?
LC : Il est nécessaire d’être organisée. Pour moi, je trouve que le directeur doit réussir à entraîner ses responsables dans son projet, à les encourager à faire les choses par eux-mêmes, à oser essayer de nouvelles choses (tant au niveau des jeux que des postes actions) et à leur donner les clefs pour y réussir.
RF : Le directeur à un rôle de formateur sur son équipe et sur les responsables/enfants qu’il va croiser sur les événements qu’il dirige. Il à une nécessité d’organiser les événements et une volonté d’avancer sur les valeurs qu’il défend dans son Projet pédagogique et dans le Projet Educatif
Si tu devais motiver d’autres responsables qui hésite à se lancer dans la formation de direction, que leur dirais-tu ?
LC : Si on a l’impression de répéter les mêmes choses chaque année en tant que responsable, de s’ennuyer et de ne pas bouger, devenir directeur est une belle promotion que l’on peut s’offrir, qui permet d’explorer de nouveaux savoirs.
RF : Ça va être dur, mais les enseignements sans souffrance n’ont aucune réelle valeur
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