C’est par des retrouvailles que mon stage BAFA d’approfondissement a commencé : des retrouvailles avec une grande partie des stagiaires de l’an dernier, qui étaient revenus finir leur formation là où ils l’avaient commencé, dans notre belle région.
Ils venaient de tous les coins de la France et de Navarre, de Paris à Bordeaux, en passant par Lyon. Nos formateurs aussi étaient de retour, prêts à faire de nous des animateurs aguerris. Ils nous ont accueilli dans la MFR de Montbozon, au beau milieu de la Haute-Saône, et nous ont rapidement présenté le programme très chargé de la semaine … enchaînant alors temps de formation et animations pratiques, avec une journée entièrement réservée au diplôme du PSC1.
Rapidement, nous avons formé des groupes, ayant pour but de créer une animation pour le reste des stagiaires. C’est donc dans une ambiance amicale mais cependant sérieuse que nous avons travaillé ; nous organisant pour préparer ces tests pratiques.
Nos formateurs restaient très proches de nous, à notre écoute et disponibles pour nous aider à progresser. Malgré le stress et le rythme effréné de nos journées, nous avons passé de nombreux moments agréables avec les autres stagiaires, ceux du BAFA base ou même nos formateurs, autour d’un billard ou d’un copieux et bon repas préparé par les intendants.
Ces moments d’échanges et de partage ont compensé le temps glacial et venteux de la fin d’année. C’est d’ailleurs au beau milieu du stage que nous avons fêté le nouvel an : nous avons pu faire une pause dans la formation, et faire la fête le temps d’une soirée, avec les formateurs et tous les autres stagiaires, qui s’est soldé par la destruction d’une pinata en forme de Rubik’s cube.
Puis la dernière ligne droite du stage est arrivée, avec les dernières activités et les derniers temps de formation. Et le dernier jour, après les entretiens finaux, la bonne nouvelle est arrivée : tous les stagiaires ont validé leur BAFA ! Un peu tristes de se quitter à nouveau, mais fiers de notre réussite, nous nous sommes tous séparés, nous promettant que ce n’était qu’un au revoir.
Nathan Bodet, Bafa Perf.