La meute de Reims campe près de Plasne, en Franche-Comté, cette année. L’occasion de découvrir cette belle région en compagnie des enfants. RDV sur cette page pour suivre leurs aventures.
Cette page sera actualisée régulièrement, merci de nous suivre !
Vendredi 8 juillet
Le camp commence tôt pour la meute de Reims ! Départ 7h30 en train. Après 4h de voyage et un pique-nique dans un parc, nous nous sommes installés sur le lieu de camp. Un goûter s’impose ! Après s’être installés, nous avons fait connaissance tous ensemble.
Quatre personnages étranges, tous des chefs de clans différents, sont venus nous rencontrer. Le motif ? Elles (car il s’agissait de filles) sont en désaccord. Quelqu’un leur a vendu le même terrain et elles se disputent pour avoir le dernier terrain sauvage sur Terre.
Il y a:
– les Youcoulcouls avec la chef Rastagada
– les Pètsecks avec la chef Hurluberlu Sconi
– les Otaries & cie avec la chef Maitre Phoque Ouchima
– les Glaçallow avec la chef Aglagla
Les clans ont tous pu avoir un morceau de terrain, mais il va falloir cohabiter malgré tout.
Samedi 9 juillet
Le matin, nous avons fait un cache cache géant pour que les sizenniers retrouvent leur coéquipiers, puis on a revu la Loi et on a mis en place la Charte (règle du camp).
Au menu du déjeuner : riz, courgettes et poulet.
L’après midi, un deuxième jeu a été fait pour compléter les règles de sécurité.
Nous avons mangé puis les chefs de clans sont revenus pour essayer de trouver une solution. En vain… Pour le moment.
Dimanche 10 juillet
Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner (pains au chocolat et croissants !!!!!), nous nous sommes entraînés à la thèque avant d’en faire une tous ensemble.
On a mangé des brochettes, du couscous et une sauce aux légumes frais.
Les drôles de personnes sont revenues pour nous proposer un nouveau jeu qui aurait pu déterminer le propriétaire du terrain.
Pour se rafraîchir après le goûter, nous avons fait une bataille d’eau puis pris une douche.
Au dîner, nous avons mangé des quiches aux poireaux, des quiches aux lentilles et des quiches au saumon que Cyril (notre intendant) a pris soin de préparer toute l’après-midi (pâte maison avec les produits bio du villages).
Avant de se coucher, les chefs de clans ont animé un « loup garou » pour savoir qui a empoisonné Maître Phoque Ouchima.
Lundi 11 juillet
Le matin nous avons décodé des lettres anonymes avec les chefs de clans avant qu’une alerte orange se lève et nous oblige à décamper (au sens propre du terme !). Nous avons mangé dans une salle de la marie de Plasne en attendant que la pluie s’arrête. Nous avons pu retourner sur le terrain l’après midi pour y jouer mais l’alerte n’étant pas levée « nous avons dormi dans une salle du village à cause du mauvais temps » explique un louveteau lors de l’épisode. Nous avons même pu vivre la veillée Cluedo : Aglagla s’est fait voler l’os de son père. Le policier Ratatat mène l’enquête et c’est Hurluberlu Sconi qui a fini par avouer. « Aglagla s’est fait volé l’os qu’elle met dans ses cheveux. On a du interroger Hurluberlu Sconi, Poque Ouchima et Rastagada » raconte un louveteau emballé par l’aventure. « On a découvert que c’était Hurluberlu Sconi parce qu’elle voulait qu’Aglagla soit plus jolie » poursuit son amie. Elle voulait en effet qu’Aglagla deviennent plus féminine et on a fini par trouver un compromis : lui mettre une fleur dans les cheveux (qu’elle risque sûrement de manger). « Ensuite, Hélène nous a lu un texte de la Bible avec comme morale : il ne faut pas juger l’apparence des autres et il faut savoir pardonner. »
Mardi 12 juillet
Le matin, debout en fanfare ! Les enfants ont décoré leurs foulards. Des surprises pour les parents en perspective… ! « On a même signé un foulard pour le propriétaire ! » sourie une responsable sur le camp. L’après midi, tout le monde a choisi un jeu. Les filles d’un côté, les garçons de l’autre. « Les jeux étaient très variés et nous devions les faire chacun à notre tour » reprend une louvette satisfaite de son après-midi. La grêle n’a jamais vraiment quitté le camp puisqu’elle s’est invitée parmi les personnes rassemblées en fin d’après-midi. Mais pas de panique une fois à l’abri ! Le soir, c’était la veillée chants : « On a chanté la Cancoillotte, les Retrouvailles, les p’tits potes, … avec Philippe et Maryline, les parents de Raphaël Rigoulot » précise un louveteau. « J’ai appris des chants que je ne connaissais pas comme Julie la petite olive » ajoute Marjolaine.
Mercredi 13 juillet
Grasse matinée jusqu’à 10h pour tout le monde. De toute façon, il pleut. « Nous avons pris le petit-déjeuner dans un marabout » mentionne une louvette. L’après-midi, les habitants de ce camp merveilleux ont fait une brouette et amélioré le camp en fabriquant par exemple des escaliers. Le soir, « des industriels sont arrivés sur notre terrain et nous nous sommes battus pour trouver ce qu’ils venaient faire ici » frémit encore une louvette. La révélation était dure à entendre, eux qui sont si attachés à leur terrain : un supermarché ! Mais c’était sans compter sur les chefs de clans qui, eux, ne veulent pas d’un supermarché. Suite au prochain épisode…
Jeudi 14 juillet
Le matin, Aglagla est venue et a fait faire un jeu pour découvrir la nature aux industriels. « On a parlé par exemple des animaux, des végétaux, des crottes d’animaux » explique un louveteau à Hélène. »On a mimé le dauphin , le moustique, l’oursin et d’autres animaux » renchérit son voisin. L’après-midi, les louveteaux ont fait une activité pour faire le bilan de mi-camp (eh oui, déjà !). « On devait faire passer le stylo en équipe de 4, le plus vite possible pour donner chacun notre tour une note sur 5. On avait des thèmes comme les repas, les installations, l’ambiance, le folklore et les jeux... ». Ensuite, les sizaines ont goûté pour discuter de l’ambiance dans le groupe. Bilan positif ! Le soir, les industriels sont venus pour que les louveteaux les aident à construire une maquette de leur supermarché « même si nous n’étions pas d’accord pour qu’ils l’installent ici » tient à ajouter une louvette passionnée.
Vendredi 15 juillet
La raison de l’industriel a été la plus forte, mais les louveteaux ont réussi à négocier un autre terrain. À eux maintenant de se mettre en quête de leur terrain de rêve. C’était le but de l’exploration, appelée aussi « explo ». Le groupe des petits marcheurs a été jusqu’à Darbonnay à environ 11km du lieu de camp. « On a pique-niquer près de Miéry avant d’arrivée à Darbonnay » raconte un louveteau pour qui la pause déjeuner est sacrée. « Nous avons visité un grand jardin de fleurs à parfum ». Appelées « Bulle à parfum », ces fleurs sont sélectionnées pour leurs qualités odorantes. « Il y avait des roses, de l’origan, des feuilles qui sentaient la cacahuète quand on les caressaient et des budléia » explique doctement une des louvettes à qui l’explo a beaucoup plu. Le soir, le repas s’est tenu dans une salle conviviale et tout le monde est parti au lit après le loup-garou.
Samedi 16 juillet
Le groupe des petits marcheurs s’est levé entre 9h et 9h30. Tout le monde a rangé ses affaires et avons repris la route après un bon petit-déjeuner. « Le midi on a mangé avec une belle vue sur la montagne où nous campons, c’était magnifique ! ». Ensuite, tout le monde a joué au jeu de la patate à St Lothain. « On a échangé notre patate contre un melon, puis une pomme (moisie) et des grands sabots qui appartenaient à la grand mère du vieux monsieur« . En rentrant au camp, surprise : les louloux avaient reçu du courrier ! Sitôt la douche terminée, séance lecture. Le retour des héros mérite souvent bon repas : ce soir-là, c’était hamburgers maison et coca (light, bien entendu). On a pu entendre résonner longtemps le chant des grands marcheurs de ces deux jours (à découvrir ICI et elle vaut le coup, je vous assure !).
Suite au prochain épisode…