Une idée-clé dont nous avons déjà parlé : « ne supprimez pas l’espoir ! »
En cherchant à « ramener les pieds sur terre » à l’enfant, on brise les motivations qui l’auraient poussé à avancer. Son « estime de soi » en prend un coup ! Et si on pensait plutôt l’enfant comme un être en devenir ? Son avenir lui appartient, il a en lui les forces qui le feront changer, grandir, évoluer… et se passer de nous un jour ou l’autre !
Le questionnement que pratique finalement le responsable (« ah, et qu’est-ce que tu inventerais ? ») lui permet de garder une position de neutralité. Il ne prend pas parti sur le fait que ce soit réalisable ou non. Par la question concrète, il permet à l’enfant de se projeter dans son rêve et d’en explorer mentalement certaines implications. Peut-être que la discussion amènera l’enfant à modifier son projet, voire à y renoncer de lui-même, s’il le trouve finalement moins attrayant. Cela fera moins de dégâts sur son « estime de soi » que s’il y renonce suite aux conseils du responsable.
Cette réflexion fait-elle écho avec le vécu d’un de vos camps ? Partagez vos expériences avec nous (CoPaix_at_eeudf.org/remplacer _at_ par @).
Rendez-vous prochainement pour une nouvelle habileté ! La Commission Éducation à la Paix remercie chaleureusement Vincent Muir pour la réalisation de ces dessins.
Avez-vous déjà lu le guide pratique « Éduquer à la Paix aux EEUdF » ?