Une nouvelle idée-clé : parler de ses propres sentiments.

Lorsqu’un enfant dit ou fait quelque chose qui ne nous convient pas, cela suscite en nous des sentiments désagréables. Nous voici par exemple énervés, tristes, furieux, découragés… En le disant en ces termes-là à l’enfant, on lui laisse l’autonomie de décider lui-même comment s’y prendre pour remédier à cela : il peut attendre son tour pour parler, écrire un mot, s’adresser à quelqu’un d’autre… Il en sortira en sachant au fond de lui qu’il vient de faire volontairement quelque chose d’apprécié. Pour l’estime de soi, il n’y a pas mieux !

À l’inverse, en disant à l’enfant ce qui ne va pas chez lui, on touche directement à l’estime qu’il a de lui-même. La honte le fera peut-être taire, mais il en gardera du ressentiment… La colère face à l’injustice qu’il ressent peut produire l’effet inverse, l’enfant se révoltant contre ce qui vient d’être dit.

Rendez-vous prochainement pour une nouvelle illustration !

La Commission Éducation à la Paix remercie chaleureusement Valérie Michel pour la réalisation de ces dessins.

Avez-vous déjà lu le guide pratique « Éduquer à la paix aux EEUdF » ?