LES RESSOURCERIES : une déconcentration de l’échelon national
Comme cela a été évoqué dans les constats de notre organisation et de notre gouvernance, les éléments ont montré qu’il y a un besoin de déconcentration de l’échelon national pour permettre plus d’accessibilité et de communication.
Dans cette optique de permettre à l’échelon national d’agir au plus près du local, de porter des projets communs et de pouvoir accueillir les différents projets et engagements, un nouvel espace est apparu : les ressourceries.
Il y a désormais 5 ressourceries chez les EEUdF :
- Aquí Py d’Hoc : pour les actuelles régions Bas-Languedoc, Midi-Pyrénées, Aquitaine
- Arc-En-Seine : pour les actuelles régions Paris, Normandie, Val de Seine, Ile-de-France Sud et Est, Yvelines
- Monts et Mer’veillées : pour les actuelles régions Rhône Alpes Auvergne, Provence
- Phare Ouest : pour l’actuelle région Phare Ouest
- Pôle Nord Est : pour les actuelles régions Nord, Alsace-Lorraine, Franche Comté Bourgogne Pays de Montbéliard
A quoi servent ces noms et ces couleurs ?
Concrètement ces noms auront un usage interne, afin de pouvoir parler et échanger au sein de l’association sur les différentes ressourcerie, pouvoir identifier où l’on se situe. En ce sens l’aspect poétique ne donnera pas de difficulté de compréhension à l’externe puisqu’il n’y aucun enjeu de communication externe sur ces noms.
Concernant les couleurs, elles auront pour le coup un impact à l’externe car c’est elles qui seront présentes sur les logos de régions pour une communication externe ainsi que sur les insignes des régions.
Vous pouvez trouver ces éléments sur le blog de la communication à travers le travail sur la nouvelle identité visuelle.
Des espaces de ressources
Comme son nom l’indique, la ressourcerie est un espace de ressources !
Des espaces d’accueil
L’un des projets de ces ressourceries c’est d’avoir des espaces géographiques pouvant accueillir des stages, des assemblées locales et régionales, des salles de visioconférence, des zones de stockage, etc. La ressourcerie se voudrait donc un endroit où l’on peut aller, se réunir et stocker. Cet endroit peut sur l’espace géographique de la ressourcerie se diviser en plusieurs endroits en fonction des capacités et des lieux déjà existants.
Des espaces d’engagement
la ressourcerie accueillera alors :
- Les membres de commissions. Ces membres de commissions seront donc engagé·e·s dans leur commission thématique et porteront les projets au sein de leur ressourcerie, l’espace où elles et ils vivent au quotidien.
- Les équipes porteuses de projets spécifiques : la ressourcerie sera aussi l’espace de projet, où les équipes s’engageront pour faire vivre le projet à l’échelle de leur ressourcerie (par exemple le projet Karibu).
- L’équipe d’animation de la ressourcerie : enfin, la ressourcerie accueillera également un pôle central d’animation de la ressourcerie, son rôle sera principalement d’animer et accompagner la déclinaison du plan de formations, de suivre et garantir la tenue comptable (qui sera assurée en local) des groupes locaux et des régions de la ressourcerie. C’est une équipe pour faire vivre cet espace et le lien entre les différentes régions.
Dans les grandes lignes
Qu’est-ce que ça change pour moi ?
Si je suis engagé·e au niveau local : mon interlocutrice principale reste ma région. Dans certains cas, je peux être amené·e à me déplacer pour rencontrer d’autres membres de ma ressourcerie (formations BAFA, formations spécifiques à une thématiques, etc.)
Si je suis engagé·e au niveau régional : Je suis amené·e à rencontrer les autres équipes régionales de la ressourcerie pour des formations, de la mise en commun de projet. Je me déplace plus rarement jusqu’à Paris (sauf si j’appartiens à cette ressourcerie).
Si je suis engagé·e au niveau national : J’encre mon action dans un espace géographique délimité, je me rends disponible pour les équipes régionales et locales de ma ressourcerie. Je rencontre au moins une fois dans l’année les membres de ma ressourcerie pour partager sur mes projets.
Les avantages souhaités
Des échelons intermédiaires plus restreints en taille pour un suivi plus rapproché ; une meilleure flexibilité dans les groupements régionaux ; un échelon national plus proche du terrain et plus représentatif de l’ensemble du territoire français ; un plus grand partage des projets à tous les niveaux de l’association.