Les Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France souhaitent contribuer à la lutte contre l’épidémie de VIH qui perdure et contre les autres maladies et infections sexuellement transmissibles.
Notre association accompagne les jeunes dans leur éducation à la sexualité et il est aussi de sa responsabilité de leur faciliter l’accès à des moyens de protection tout comme à des moyens de contraception.
Il n’est cependant pas toujours évident pour chaque membre de notre association de se procurer aisément des préservatifs dans le cadre de nos activités de scoutisme.
Voici comment y remédier en trois points d’attention !
Ne pas lésiner sur la quantité
Pour un camp BM ou BA, un rassemblement d’adultes ou de jeunes, une formation… : ne pas hésiter à se procurer une quantité de préservatifs équivalente à deux voire trois fois le nombre de participant·e·s (plus la quantité est grande, moins le prix est élevé, surtout s’ils sont vegan et issus du commerce équitable). Il peut s’agir pour des jeunes de la première occasion d’accès gratuit à des préservatifs et il est souhaitable que tout le monde puisse en ramener chez soi.
Ne pas les cacher
Au fond d’une malle infirmerie, les préservatifs ont peu de chances d’être utiles à celles et ceux qui en ont besoin. Ils doivent être visibles et accessibles pour qu’il ne soit pas nécessaire de les chercher ou de faire appel à un·e responsable pour s’en procurer.
Ne pas s’en contenter
Mettre des capotes à disposition c’est bien (avec du lubrifiant et quelques préservatifs internes c’est encore mieux) mais c’est surtout une chouette occasion de faire parler sexualités, amour, pratiques à risque, dépistage, consentement manifeste et renouvelé, rapports homosexuels, etc.*
* Pour des idées en la matière il y a les revues du mouvement publiées en 2018 qui parlent d’amour et de sexualités.