Les camps d’été de l’UMBX (Bordeaux Mer)

Présentation des camps d’été de l’unité du GLoB terrestre

Les mousses (en jumelage avec MMIS)

Il était une fois, sur la planète de Mustafar, un peuple qui vivait en harmonie avec la nature : les Zomaticayas, êtres pacifiques et respectueux de l’environnement.

C’est au sein de ce peuple que les louveteaux des deux meutes marines de Bordeaux et des Iles de Saintonges furent accueillis, lors d’une cérémonie respectant les traditions les plus anciennes.

Mais du jour au lendemain, la quiétude de Mustafar fut perturbée… Leur monde se fit envahir par les bipodos, des individus sombres, sans-gêne, et surtout très intrusifs. Petit à petit, l’équilibre naturel de la vie se mit à décliner, et les Zomaticayas n’eurent d’autre choix que de réagir.

C’est dans ce monde que les meutes marines ont vécu pendant 14 jours, sur une presqu’île du lac de Vassivière, dans la Haute-Vienne (et non pas dans la Creuse, même si la frontière n’était pas loin !).

Le camp a été rythmé par les émissions radios que les enfants ont enregistrées, et qui ont été diffusées sur Radio Vassivière, une radio associative locale. La pluie n’a pas réussi à noyer la bonne humeur des louveteaux, qu’ils soient sur terre ou sur mer. Sur mer ? Eh oui, seul ou par deux, les enfants ont pu mettre à l’épreuve leur pied marin, à bord de la flotte d’optimist !

Les thèques, les grands jeux, l’explo… la vie quotidienne du camp tout simplement a permis aux enfants de se rencontrer et d’échanger, que ce soit entre petits et grands ou garçons et filles, et c’est la larme à l’œil que le camp s’est terminé.

 

Les éclaireuses et éclaireurs

gmbx_bmCette année, l’unité marine de Bordeaux a accosté sur les rives du lac de Pareloup, dans l’Aveyron.

Pendant 3 semaines, entre ciel bleu et averses, nous avons découvert la population atlante qui nous a appris à affronter la pollution des eaux. Nous les avons en retour aidé à combattre le Grand Pollueur.

Nous avions pour ambition de construire des fours en terre cuite, afin de cuire notre nourriture dedans. Projet mené à bien, pour le plus grand plaisir des éclais, des responsables et de tous les estomacs respectifs !

Nous n’avons bien évidemment pas oublié de partir régulièrement à l’aventure sur ce merveilleux lac !

 

Les aînées et aînés

C’est le jeudi 20 juillet qu’est partie au Panama l’équipe des Timoniers, composée de sept aînés âgés de 16 à 18 ans et de deux encadrants.

Les Timoniers préparaient ce projet depuis deux ans, car ils ont choisi d’aller aider à la sauvegarde des tortues au Panama, dans le cadre d’une association travaillant pour la défense des tortues marines.

Pour ce faire, ils ont noué contact avec l’association « Agua y Tierra », qui les a accueillis pendant deux semaines et demi aux alentours de la Plage de Mata Oscura, au Sud du Panama.

gmbx_baPour atteindre l’objectif de l’association se dégageait une mission principale : les aînés, séparés en deux groupes, se relayaient chaque soir pour effectuer des rondes sur la plage lors de la marée basse, pour repérer d’éventuelles tortues venues pondre dans le sable noir. La présence des tortues marines, espèce en voie de disparition, se faisait assez rare, et les aînés ont eu la chance d’en apercevoir une demi-dizaine. Lorsque les groupes trouvaient une tortue, ils récupéraient ses œufs pour les déposer dans un « vivero », une sorte de nurserie aménagée en amont de la plage, loin des vagues qui pourraient venir tasser le sable. Cette mission quotidienne, qui pourrait avoir l’air anodine, a une ampleur très importante sur la sauvegarde des tortues marines, car elle fait passer l’espérance de survie des bébés tortues d’une sur mille à une sur cent.

Pendant ces trois semaines, l’équipe a eu l’occasion de découvrir les coutumes locales du pays, et a noué contact avec beaucoup d’habitants du Panama. Dans plusieurs points, ce séjour a pu s’avérer assez dépaysant, car pour certains membres de l’équipe, ce voyage était leur premier en dehors de l’Europe, et ils ont pu rencontrer une population dont les conditions de vie sont assez différentes de celles des français.

Il s’agissait aussi pour chaque membre de faire un effort au niveau de la pratique de la langue espagnole, mais tout le monde a joué le jeu et la discussion s’est facilement établie avec les habitants des lieux, ce qui s’est avéré très enrichissant pour l’équipe.

L’équipe est finalement repartie de la plage de Mata Oscura le 8 août, pour rejoindre Panama City. Après un bref séjour au bord des Caraïbes, les Timoniers se sont finalement rendus à l’aéroport national du Panama, pour prendre l’avion du retour le 13 août.