Anaïs Roux est équipière régionale en Franche-Comté Bourgogne Pays de Montbéliard. Pour le Congrès, elle a conçu le grand jeu Winter is Coming, et nous révèle l’envers du décor…

Combien de temps ça t’a pris, de créer tout ce jeu ?

Je ne compte plus depuis longtemps ! Pour la préparation du matériel j’ai embauché tellement de gens ! Plus d’une dizaine de personnes m’ont aidée, une ou plusieurs journées… En temps de travail, cela représente près d’une centaine d’heures ! Et pour la conception, il a bien fallu 10 heures.

La conception justement, à qui la doit-on ?

La trame était décidée grossièrement. A Pâques j’avais une idée très basique. J’ai ensuite tiré les fils pour que ça rentre dans les objectifs du Congrès. Avec Flo on a déterminé les rôles, puis il a conçu tous les stands, les minis jeux. De mon côté j’ai conçu la partie jeu de plateau et les différentes phases du jeu.

Pourquoi était-ce important pour toi de participer à la préparation du Congrès ?

J’ai du mal à vivre des événements sans m’impliquer. Parfois il y a des besoins dans l’organisation d’un événement, et je ne me sens pas à l’aise si je ne sais pas comment aider. Donc je savais que je voulais prendre part à l’organisation de ce Congrès.

Alors pourquoi précisément cet engagement-là ?

C’est Roxane qui m’a recrutée suite à un jeu que j’ai préparé pour Canaan, donc j’avais un pré-requis. Au début c’était une mission difficile à endosser au premier abord, je ne savais pas comment lancer la dynamique.

Et toi, tu préfères jouer ou tu préfères concevoir ?

J’aime les deux ! Pour bien concevoir il faut aimer jouer. Il faut aimer les deux pour savoir se projeter dans le plaisir des participants. Il faut être capable de cette empathie. Chez les scouts je prends plus de plaisir à concevoir qu’à jouer. Mais jouer, ça alimente la créativité, c’est évident !

Etait-ce difficile de lier les piliers du Congrès à ce jeu grandeur nature avec 500 participants ?

Je ne l’ai pas perçu comme ça… Pour moi ce n’est pas difficile de créer un jeu fun qui réponde à des objectifs pédagogiques. Surtout sur la simplicité volontaire, qui est une thématique très importante pour moi… Réfléchir sur notre manière de vivre, de consommer, c’est un sujet qui me porte à titre personnel, donc c’était très stimulant !