Nouvelles frontières régionales

Afin de simplifier les engagements en région, et de favoriser plus de proximité entre les équipes régionales et les groupes locaux, il a été fait le choix de proposer une taille standard de région, permettant un accompagnement de proximité. 

Ce nouveau fonctionnement se veut aussi plus fluide pour pouvoir s’adapter au mieux aux différentes situations et en fonction du temps (développement quand tout va bien, carence quand un peu moins).

Ce choix va impliquer de redessiner les frontières régionales actuelles. Aujourd’hui il y a 14 régions : Aquitaine, Alsace-Lorraine, Bas-Languedoc, Ile-De-France Sud et Est, Franche-Comté Bourgogne Pays de Montbéliard, Midi-Pyrénées, Nord, Normandie, Paris, Phare-Ouest, Provence, Rhône-Alpes Auvergne, Val de Seine et Yvelines. 

Le choix a été fait de laisser la construction de ces nouvelles régions aux mains des personnes concernées qui ont une bien meilleure connaissance de leurs territoires et réalités locales. La validation définitive est une prérogative du conseil d’administration.

Voici les critères pour la création des nouvelles régions :

  1. La constitution des régions doit se faire en cohérence avec le découpage des départements français pour ne pas complexifier les déclarations
  2. La taille optimale d’une région est de 4 à 6 GL, en prenant en compte les potentialités de développement 
  3. La distance (km et temps de trajet) est un facteur déterminant de la constitution des régions
  4. Les régions doivent être pensées dans une cohérence générale et pour le bénéfice collectif de tous les GL
  5. Le modèle doit pouvoir prendre en compte les spécificités géographiques (et notamment le cas des GL isolés)
  6. La constitution des régions doit pouvoir être redéfinie au cours du temps pour mieux s’adapter aux perspectives de développement, aux réalités des GL, etc. Cette évolution doit se traduire par une relative souplesse dans l’organisation. A l’inverse, les changements ne doivent pas être trop fréquents pour ne pas casser les potentielles dynamiques. Les évolutions doivent être pensées conjointement entre les GL concernés et le CA.
  7. La validation finale des regroupements reste la prérogative du CA.
  8. Dans le but de rendre les périodes de transitions plus faciles, certaines régions peuvent travailler ensemble avec des acteurs communs et actrices communes pendant des temps donnés. 

Aucune hiérarchisation des critères n’est établie. De la souplesse est laissée quant à la définition des régions et à leur évolution.

Rappel important : pour la constitution des régions de demain, l’idée est bien de garder en tête que ces organes régionaux doivent être au service d’un soutien efficient et riche pour les responsables et équipes cadres des groupes locaux afin d’assurer des activités ambitieuses et qualitatives pour les enfants et les jeunes de notre mouvement !

Qu’est-ce que ça change pour moi ? 

Si je suis engagé·e au niveau local : J’interagis avec l’échelon local et régional. Cependant le changement ne se fera pas en une seule fois, et les évolutions se feront au fur et à mesure des changements de postes. 

Si je suis engagé·e au niveau régional : Dans certains cas, il faudra que j’assure le suivi de moins de groupes. Dans d’autres, peut-être autant.

Si je suis engagé·e au niveau national : Pas grand-chose ne change, si ce n’est la répartition des missions et l’engagement en ressourcerie vu ci-dessus.

Les avantages souhaités

Un suivi plus rapproché des groupes ; moins de distances à parcourir pour les équipes régionales ; des prises de postes moins compliquées pour les organisateurs et organisatrices (coordo).

Les risques identifiés

Dans certaines régions, la difficulté de recréer de nouvelles dynamiques entre groupes locaux. La difficulté de mobiliser des bénévoles dans les zones plus excentrées. Les bénévoles de ressourceries devront donc veiller aux bonnes dynamiques de groupes dans les régions.