La protection et le bien-être des enfants sont au cœur des préoccupation de l’association. Deux textes inscrivent la garantie d’un cadre sécurisant pour toutes et tous au sein des activités du mouvement : la Politique de Protection des Membres et le Droit des Participants·es aux Activités Unionistes (DPAU).
Les membres de l’association ont mené un travail transversal sur la question de la protection de tous ses membres, enfants comme adultes, au sein des activités organisées mais aussi sur la détection des potentielles violences extérieures au mouvement.
Si des outils en la matière préexistaient ces deux textes (comme le DPAU en place depuis 2000, le kit maltraitance en 2022, ou la cellule de veille contre les VSS instaurée depuis 2023), en 2024, nous avons souhaité les actualiser et les renforcer, ainsi qu’inscrire au rang de texte fondamental du mouvement la Politique de Protection des Membres afin de garantir un scoutisme épanouissant, respectueux de l’intégrité et de la personne de chacun·e.
Ce texte a pour objectif de dresser de façon exhaustive mais synthétique les objectifs en matière de protection des membres de l’association et les moyens mis en œuvre par celle-ci. Il se veut lisible par ses membres, par les partenaires, mais aussi et surtout par les familles adhérentes.
Sa vocation est d’inscrire la garantie d’assurer la sécurité physique, morale et affective de toutes les personnes impliquées dans les activités des EEUdF. Il décrit les actions prévues pour sa mise en œuvre, passant notamment par la formation et la sensibilisation des bénévoles aux questions de violence, ainsi que les réactions prévues dans le cas où les lois ou règles de l’association venaient à ne pas être respectées.
Énoncé par le mouvement en 2000, le Droit des Participant·e·s aux Activités Unionistes (DPAU) expose un ensemble de principes et d’interdits pour garantir aux participants·es leur sécurité, leur intégrité physique, le respect de leur dignité et leur liberté de choix et d’expression dans les activités proposées.
Le texte a été mis à jour en 2024 afin d’en assurer une meilleure lisibilité et de s’inscrire au plus juste dans les évolutions sociétales ayant opéré depuis sa rédaction initiale. Ces derniers changements portent notamment sur le respect de l’intégrité physique, du droit à l’intimité en intégrant les positions issues des travaux de la Commission mixité, ainsi que sur la liberté d’opinion et d’expression.